Bonjour,
Merci pour ce récapitulatif.
En effet, BeIn montre bien qu'il est possible d'avoir une alternative à la chaîne (la question de l'amortissement doit toujours être réglée). J'ai beaucoup aimé une remarque faite par le DG de Canal Plus : ils ont face à un concurrent qui n'a pas de logique économique mais une logique culturelle de rayonnement dans le monde.
Quand on voit tous ces millions, mobilisés quasiment sans effort par la chaîne qatari ... ça en donne le tournis
A la rigueur, Al Jazeera aurait pu utiliser un nom de marque sous licence ... ça aurait permis d'avoir un partenaire local m'enfin, ils n'ont en ont pas nécessairement besoin pour réussir
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Canal+ dépense plus que BeIn Sport pour une plus faible quantité.
Concernant la logique, il faut bien démarrer et accepter de ne pas être rentable immédiatement, sinon dans le cas inverse plus rien ne pourrait se faire.
Lorsque Canal+ a démarré quelle était sa logique économique ? Maintenant, c'est surtout que cette chaine n'accepte pas trop la concurrence sur la télévision payante. On peut d'ailleurs voir ce qui s'est passé avec TPS et Orange.
Avec TPS, l'Autorité de la concurrence est encore en train de s'en mêler avec de possibles sanctions. Et donc, faute de concurrence française, la concurrence devient étrangère.
Pour la logique culturelle, c'est la même que celle de Canal+, lorsque la chaine investit en Afrique, ou lorsque Orange investit au Moyen-Orient ou en Afrique. Cela s'appelle la mondialisation à travers le "soft" power. Le sport et le foot en sont une composante au même titre que le cinéma.
Dernière modification par Hammett (22-06-2012 09:25:26)
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+1.
Disons que le DG de Canal m'a fait sourire en parlant de "irrationnel économiquement" comme si payer un tel montant était incroyable alors qu'ils ne se sont pas gênés toutes ces années quand il y avait la guéguerre TPS/Canal et que les droits les plus chers d'Europe étaient chez nous ...
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Au-delà des pertes et/ou des gains pour les opérateurs, quelles peuvent être les prochaines évolutions du marché de la téléphonie mobile après le lancement de FreeMobile ?
Les offres de Free peuvent-elles devenir un « standard » tarifaire et quels services permettront aux opérateurs de se différencier ? La convergence du fixe et du mobile ne fait que commencer et gare à ceux qui ne prendront pas le train.
Les Mvno qui ne pourront pas proposer de l’ADSL resteront sur des marchés de niches. Virgin Mobile (c'est fait) et La Poste Mobile (c'est à venir) avec une offre ADSL devraient pouvoir passer entre les gouttes.
Tout d’abord, retour sur quelques réponses proposés par des experts au moment du lancement de l’offre de Free.
Évolutions tarifaires ?
Pour les analystes de Nomura (Le Point, 12/01) c’est l’ensemble des offres qui devront être revues : "L'écart de prix entre les tarifs 'en dur' et les tarifs internet n'est pas soutenable de notre point de vue", estiment-ils dans une note. "Une refonte générale des prix au-delà des offres internet semble inévitable à moyen terme''. "La nouvelle norme internet comprenant appels et SMS illimités à 20-25 euros par mois va probablement s'étendre à toutes les structures de tarifs."
Mais tempère AT Kearney (Le Monde, 12/01) : "La question qui se pose, c'est jusqu'à quel prix les opérateurs, notamment les historiques, peuvent descendre, sachant qu'ils ont des charges fixes (personnel, boutiques) importantes."
Course à l’innovation ?
La différenciation sur le long terme se fera aussi sur l’innovation. Pour Edouard Barreiro (ZdNet, 10/01) de Que Choisir, les opérateurs historiques : "ne peuvent pas rester les bras croisés mais auront du mal à descendre aussi bas, surtout Orange. Les mois qui viennent pourraient se transformer en course à l'innovation pour se démarquer de Free, comme avec l'ADSL où les acteurs se différencient via les services, pas les prix."
C’est ce que pense Fréderic Pujol, de L'institut Idate (Le Monde, 12/01) : "Les réponses ne seront pas que tarifaires", estime-t-il. ''Au lieu de sacrifier d'emblée leurs marges, des opérateurs ont tenté de retenir leurs clients.''
Free devra lui aussi innover sur les services, un constat partagé par le Cabinet orrester (ZdNet, 10/01) : "La différenciation sur le long terme ne peut pas se faire que sur le prix et Free a dans ses valeurs l'innovation. On peut leur faire confiance pour lancer des services nouveaux".
A suivre…
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Quelques mois après les réponses des experts, retour sur les premiers changements visibles ou pas…Même si les différents opérateurs ont lancé des répliques commerciales plus ou moins puissantes. Il faudra encore attendre quelques mois pour y voir complètement clair.
Sur les usages
Selon un sondage publié par La Tribune (25/04) et réalisé par Ipsos pour le Mvno Prixtel : "les Français n'ont peut-être pas besoin de forfaits illimités: une étude révèle que 77% d'entre eux consomment moins de trois heures d'appels par mois (…), pour les SMS : «64% des personnes interrogées envoient moins de 100 textos par mois, soit moins de trois par jour. Les jeunes sont beaucoup plus actifs que la moyenne, 67% des 16-24 ans indiquant envoyer plus de 500 SMS par mois."
Sur les usages, même constat chez Orange interrogé par La Tribune (25/04) : «il n'y a plus de place pour des forfaits de 4 ou 5 heures d'appels. Si certains petits consommateurs se contentent d'une ou 2 heures d'appels car ils ne veulent ou ne peuvent pas dépenser plus, le forfait Origami Jet à 69 euros (le plus complet) fonctionne très bien (…) Le marché des forfaits se polarise avec d'un côté l'entrée de gamme, sous les 20 euros, très clairement sous l'effet de Free, et de l'autre les offres illimitées : le 24/7 est devenu la référence, même si ce n'est pas la norme.»
Sur les subventions
Concernant les offres classiques la tendance est à privilégier le « bon » client engagé et qui veut le rester pour profiter d’une subvention. Car il faut aussi limiter les coûts !
Selon Bouygues Telecom : « «le marché va se polariser et se « dé-moyenner » sur les subventions qui vont se concentrer sur le haut de gamme». Même analyse encore chez Orange : «nous n'avons pas l'intention de faire exploser nos coûts d'acquisition, nous focalisons les subventions sur les clients à valeur, qui s'engagent sur 24 mois. »
D’autant que chez Sosh : "85% de nos ventes hors Sosh se font avec subvention", pour Bouygues Telecom prédit que : «le marché du « SIM-only » sera « un sas, avec des creux et des bosses, au gré des sorties des nouveaux smartphones et des périodes de fin d'engagement.»
A suivre…
Dernière modification par Hammett (05-07-2012 09:15:56)
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Alors que les discussions sur le nombre de clients chez Free se tasse un peu, d’autres chiffres - et c’est nettement moins drôle – commencent à circuler sur le coût social que pourrait entrainer le modèle économique de Free.
Les pertes sont estimées entre 10 000 et 60 000 emplois directs et indirects. Voilà des chiffres qui vont certainement alimenter le débat sur le « bienfait » social de l’arrivée d’un quatrième opérateur.
Reste à valider les différentes hypothèses de travail permettant ces chiffrages. Dommage que ce débat n’arrive que maintenant.
Premières estimations : entre 10 000 et 30 000 emplois supprimés
Plusieurs estimations circulent. Il y a celle de l’ARCEP qui a déjà dit s’attendre à la perte de 10 000 emplois sur la filière. Celle du Secrétaire Général de FO qui évoque 30 000. Un plan de sauvegarde de l’emploi de 500 personnes pourrait toucher SFR.
Mais ce sont les centres d’appels et les distributeurs indépendants qui devraient souffrir le plus. Dans les centres d’appels, entre 5000 et 10 000 personnes (sur 64 000, les télécoms représentent 50% de l’activité) pourraient être touchées selon le syndicat patronal, le SP2C.
Dans les boutiques, comme the Phone House (1200 salariés), les conséquences sont à prévoir. Bouygues a prévu de réduire la rémunération des vendeurs. Nul doute que cela va être le cas pour Orange et SFR. Sachant que le développement des offres low-cost nécessite moins de boutiques. Les opérateurs vont se replier sur leurs réseaux.
Selon une étude : jusqu’à 60 000 emplois supprimés
Une autre étude vient de paraitre. Réalisée par Bruno Deffains, professeur à l'Université Paris II (Assas) et Directeur du Laboratoire d'Economie du Droit. Il calcule une perte nette de 59 300 emplois. Les pertes brutes de 69 400 seraient compensées par la création de 10 100 emplois pour améliorer le réseau.
"L'étude évalue le chiffre d'affaires total des opérateurs mobiles à 23,7 milliards d'euros, leur valeur ajoutée créée à 5,1 milliards d'euros, les emplois internes à 24 000. Pour les partenaires de 1er rang, la valeur ajoutée créée est de 7,8 milliards d'euros, les emplois directs à 130 000. Quant aux autres partenaires, leur valeur ajoutée se monte à 12,9 milliards d'euros, les emplois s'élèvent à 191 000.
Au total, l'activité mobile a dégagé, en 2011 en France, une valeur ajoutée de 25,8 milliards d'euros (somme des 3 valeurs ajoutées des trois secteurs) et 345 000 emplois."
Ensuite l’étude essaye de calculer le % de clients qui pourrait opter pour une offre sans terminal et sans engagement et à partir de là le % de perte sur le chiffre d’affaire. Et c’est là qu’est peut-être la question, car il pose que 50% des clients pourraient opter pour ce type d’offres. Ce qui est pour le moment difficile à appréhender.
Voilà les résultats : "l'étude aboutit à une destruction nette de 61 600 emplois : 10 600 chez les opérateurs mobiles eux-mêmes, 35 200 chez les partenaires de 1er rang, 15 800 chez les autres partenaires. Il faut compter avec une possible délocalisation d'emplois du fait de la baisse de la marge des opérateurs, dans ce cas, 7 800 emplois seraient détruits. Ce qui pourrait porter le chiffre total à 69 400 destructions."
Au-delà du gâchis social, l’étude calcule également que : "ce sont plus de 2,5 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires qu'il faudra trouver pour financer dans les trois années qui viennent les caisses de chômage et les pertes de recettes des organismes sociaux (sécurité sociale, allocations familiales, etc.).".
Sources : Le Figaro (04/06), Le Monde Informatique (04/06).
Dernière modification par Hammett (27-06-2012 08:08:55)
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Depuis quelques semaines un débat se fait jour sur la relocalisation des emplois des hotlines. Ce ne sera pas forcément simple à mettre en place, mais cela en vaut bien la chandelle.
Un bon Service Client est à voir comme un bon investissement plutôt que comme une dépense.
C’est pas gagné
Les arguments qui s’opposent à cette relocalisation sont multiples et réels :
Perte économique pour le pays d’accueil, gérer l’amplitude horaire en France (24h/24 et 7j/7), le coût du personnel et sa formation. Et the last but not the least, que les opérateurs acceptent de voir baisser les marges, alors que l’arrivée de Free Mobile va déjà provoquer une baisse.
Enfin reste à savoir si ces emplois relocalisés doivent être externalisés ou internalisés.
Quelques chiffres
Selon AT Kearney (un cabinet de consulting), 18% des coûts des opérateurs proviennent des centres d’appels. L’information est donnée par le quotidien Les Echos(13/06), cette même étude donne d’autres chiffres.
La moitié des salariés des centres d’appels seraient employés à l’étranger et principalement en Tunisie, Maroc, Ile Maurice au point ou c’est aussi un secteur économique de ces pays.
"Les effectifs des opérateurs dans ce domaine prouvent l'importance de ce poste de dépenses : SFR fait travailler 12.000 téléconseillers, dont 9.000 à 10.000 chez des sous-traitants. Environ 8.000 sont basés à l'étranger. Bouygues Telecom revendique, lui, 2.300 salariés dans ses centres d'appels. Ils sont tous en France. Les sous-traitants en font travailler 2.000 de plus, dont 1.000 à l'étranger. Pour sa part, Orange estime que 80 à 90 % des salariés en centres d'appels sont basés en France. Et chez Free, plus de 4.000 salariés travaillent dans l'assistance téléphonique. Certains sont en Ile-de-France. La filiale du groupe au Maroc, Total Call, emploie, elle, 1.700 salariés."
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Bonjour et merci.
Il faudrait revoir les missions même de l'assistance pour davantage la faire évoluer vers la relation client. Pourquoi pas ne pas mutualiser en partie le rôle de conseiller client et conseiller commercial ?
Peut-être que mettre en place des conseillers clients dans les boutiques les plus grandes pourrait être pas mal. Ca permettrait de profiter des supports physiques et d'en faire un nouvel argument de vente justement.
Le seul souci étant que si ça marche, il en faudra toujours plus en boutique au détriment des plateaux.
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La mutualisation est une bonne idée, mais va demander un gros effort de formation sur l'ensemble des niveaux. Au moins en ce qui concerne l'ADSL. Ensuite, la compétence se paye, et mon petit doigt me dit que cela risque d'être problématique.
Mais c'est vrai que les boutiques pourraient être également utilisées.
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Le cout de conseillers en boutiques Vs conseiller au téléphone est incomparable.
De plus c'est bcp bcp moins souple. Avec un N° de téléphone tu adresse 2000 conseillers qui peuvent être partout (en France si on veut ) et sur un tel nombre tu gères simplement les congés, les absences, les repos...
Imagine sur une boutique qu'il y ait 4 conseillers (un rêve) le midi au moment de manger il n'en reste au mieux que 2 (et encore je ne compte pas les absences, les formations, les congés...) la qualité du service est de fait moindre.
Des vendeurs qui aient en plus une casquette conseillers technique/hotline commercial c'est assez peu envisageable aussi tant les métiers sont différents (et la nécessité de rentabilité d'un espace physique qui coûte très très cher)
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C'est bien la difficulté ... Sur le papier, on comprend l'idée. Financièrement, ça coûte cher ! Très cher. Trop cher ?
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Reste à calculer précisément quel serait le surcoût, mais aussi quel serait l'éventuel degré de satisfaction des clients, si la Hotline était réorganisée.
La partie dépenses "réglée", pour les recettes, en contrepartie, les Operateurs pouraient très bien demander à l'Etat l'abandon de certaines taxes.
Par contre, si cela se fait, cela devrait prendre un peu de temps.
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Oui, surtout que le client est très très réactif vis à vis de ces choses là, et il suffit qu'il y ait quelques conseillers clientèles en boutique pour qu'on se plaigne du temps d'attente, du fait qu'il y en ait peu ... et si ça dénature l'image de l'opérateur alors que paradoxalement ça lui coûte cher, bah ... il n'y gagne rien si ce n'est une mauvaise image.
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Brêves du sport business et des médias - N° 9
Alors que les droits TV de la ligue 1 pour les saisons 2012 à 2016 vont rapporter au total 608 millions par an à la LFP (au lieu de 668 lors du précédent appel d’offre), du coté anglais, c’est carrément surréaliste ! Les droits TV qui viennent d’être attribués pour les saisons 2013 à 2016 vont rapporter 1,244 milliard par an. L’ensemble des ces droits sont en augmentation de 71%.
BSkyB, le bouquet satellite de Robert Murdoch va mettre 938 millions (en hausse de 40%), British Telecom 246 millions et la BBC 60 millions.
Il y a deux surprises sur les résultats de cet appel d’offre : la non-participation d’Al-Jazira et la participation de British Telecom. Ce dernier va se lancer dans la télévision à l’image de ce qu’avait fait Orange en 2008, avec le « succès » que l’on connaît.
Ces chiffres ne prennent pas en compte la vente des droits à l’international. Pour la France BeIn Sport et Canal+ devraient se « tirer » la bourre sur l’obtention de ces droits.
Les droits anglais sont plus du double que les droits français !
Canal+, 430 millions d'euros pour les deux affiches + diffusion dans les hôtels et bars et continuité tablette/smartphone, Al-Jazira Sport, 153 millions d'euros pour 8 matches 1, Orange, 25 millions pour les droits mobiles et tablettes, YouTube, Dailymotion, L’Equipe, 3 millions pour un résume de la journée.
Soit un total de 608 millions au lieu de 668 millions lors du précédent accord, soit une baisse de 60 millions ou 9%.
A noter que les droits internationaux passent de 17 à 31,5 millions (Al-Jazira) et que ceux de la ligue 2 de 13 à 18 millions (Al-Jazira et Eurosport).
Dernière modification par Hammett (27-05-2014 10:15:07)
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Chacun son tour ! On avait casqué à l'époque de la guerre TPS/Canal.
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Brêves du sport business et des médias - N° 10
A noter que Deutsche Telekom était également candidat pour les droits en Allemagne (2013 à 2017). C'est finalement Sky Deutschland qui a raflé la mise pour 628 millions par an, soit une augmentation de 216 millions ou 52%.
Comme quoi, le rapport est étroit entre l'industrie des télécoms et le monde du sport et surtout du foot. On verra si la situation de British Telecom s'améliore avec l'achat de ces droits. A noter également, que le niveau des droits en Allemagne est quasiment le même qu'en France, mais en Allemagne il augmente, chez nous il baisse...
Dernière modification par Hammett (27-05-2014 10:15:27)
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Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°13
Dailymotion
A propos de Dailymotion, Jean-Paul Cottet (directeur exécutif, marketing et innovation) a déclaré lors d’un colloque (Zdnet, 26/06) qu’Orange se dirigeait vers une offre payante (sans publicité) à l’image de ce qui était proposé avec Deezer, la publicité continuant sur l’offre gratuite.
"Dans le cas de Deezer, nous avons démontré notre capacité à monétiser les offres Premium du service. C'est un succès et les résultats sont au-dessus de nos objectifs. Deezer progresse grâce au premium et grâce à Orange (…) Dailymotion n'a pas vocation à rester 100% freemium, il y a des choses à inventer. On sait ce qu'on veut faire : générer des revenus avec des contenus riches et une approche qui ne serait pas seulement publicitaire (…) Nous avons une feuille de route connue qui vise à une meilleure intégration de Dailymotion dans Orange, cela devrait venir assez vite".
A suivre donc. Rapidement ?
SFR
Chez Vivendi et donc chez SFR tout est possible.
Les dirigeants pourraient recentrer le groupe sur les médias : Canal+ pour la télévision, Activision pour les jeux et Universal pour la musique et vendre l’activité télécoms. Sauf que l’activité télécoms est la plus importante dans les métiers de Vivendi. SFR, deuxième opérateur télécoms en France, GVT, opérateur alternatif au Brésil, et Maroc Telecom sont le fer de lance du cash de Vivendi. Les trois entreprises représentent 65 % du chiffre d’affaire du groupe.
D’autre part, suite à l'arrivée de Free Mobile, les ventes de SFR devraient baisser cette année d’environ 1 milliard. Enfin, alors que Vivendi a racheté les parts de Vodafone dans SFR sur une valorisation de 18 milliards d'euros, l'opérateur n'en vaut qu'à peine la moitié aujourd'hui...
Et pour « finir », des licenciements sont annoncés et une réorganisation est en cours, le tout alors que le pédégé qui devait arriver au mois d’août est finalement remplacé par l’ex DRH….Manifestement, c’est la logique purement financière qui est mise en avant…
Le Paysage de l’Internet Français (le PIF) va certainement bouger lors du second semestre. Oui, mais que faire de SFR ?
Sources : Reuters (28/06), Les Echos (29/06).
Dernière modification par Hammett (02-07-2012 07:54:49)
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Bonjour et merci
Le défi pour Vivendi c'est de rentabiliser leur prise de contrôle dans SFR et de s'assurer que cela reste une machine à cashflow. Il serait préjudiciable pour eux que les revenus de cette filiale baissent d'année en année et qu'elle coûte cher à perfuser ou à perte en la revendant.
Cela reste néanmoins prématuré. Tout se joue maintenant pour SFR : savoir redresser la barre, renforcer l'image de marque, créer de la valeur ajoutée autour de ses services, bref ce qui, en clair, la différencie d'un opérateur comme FreeMobile.
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Bonjour,
Le pire est que les activités Télécoms sont vraiment très rentables et permettent vraiment de voir "venir". Il n'y a pas le feu au lac. C'est juste que le "marché" souhaiterait un cours de bourse plus important.
Mais revendu ou pas, SFR va devoir se (re)trouver une "voie" et une "image" entre Orange et Free (pour simplifier : entre la "qualité" Orange et "l'innovation" Free). Et, là, c'est pas gagné quand même. D'autant que , quoiqu'il fasse cela passera par une baisse des marges.
Ce démontre qu'Orange a vraiment bien fait de signer cet accord d'itinérance avec Free. Au mois là, il y a une grosse compensation.
L'ensemble donne une très grosse impression de gachis. Vers quel modèle doit se tourner SFR ?
Dernière modification par Hammett (02-07-2012 15:20:27)
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Surtout que tout ne se résume pas à Orange et FreeMobile. Bouygues a su se positionner et même eux revoient un peu leur image pour l'axer sur la télévision.
Disons que SFR n'a pas non plus cinq ans pour se trouver une image, ils se doivent d'être réactifs sinon leur image, ou plutôt leur non-image, risque d'en pâtir.
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Et puis, il y a les Mvno.
Après reste à trouver sur quoi SFR pourrait se distinguer en ADSL et sur le mobile. Déjà, une bonne offre 4P et être innovant sur les offres 3G ...
Dernière modification par Hammett (02-07-2012 15:31:35)
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Brèves du sport business et des médias - N° 11
Est-ce un résumé de la situation? Avec l’un qui « monte » : BeIn Sport et l’autre à la « peine » : Canal+ ?
Alors que ce dernier, alors que Vivendi est en train de redéfinir son périmètre et ne pourrait garder que le secteur des contenus (Canal+, Activison et Universal) au détriment de l'activité Télécoms (SFR, GVT et Maroc Télécom).
Jean qui rit ?
Premiers chiffres concernant BeIn Sport. Ils sont plutôt bons. Selon Le Figaro (26/06) : "Selon les extrapolations calculées par les distributeurs de télévision et principalement par les fournisseurs d'accès à Internet, les abonnés nouvellement convertis à BeIn Sport, la chaîne sportive d'al-Jazeera, seraient entre 350 000 et 400 000".
A noter l’arrivée de cette chaine sur CanalSat, ce qui devrait permettre de développer le nombre d’abonnés.
Il faudra attendre quelques mois avant de se faire une idée plus précise, car la période de promotions est aussi un effet d’aubaine.
C’est quand même un bon départ à comparer à celui de la chaine Orange Sport qui n’était arrivé à ce chiffre qu’après trois ans d’exploitation.
Jean qui pleure ?
Le quotidien Les Echos (26/06), rappelle le calendrier qui attend Canal+ pendant le mois de juillet, alors que BeIn sport lui a chipé suffisamment de droits pour construire une chaine viable.
Le 20 juillet, la même Autorité de la concurrence se prononcera sur le projet de rachat des chaînes Direct 8 et Direct Star par Canal.
Le 24 juillet, l'Autorité de la concurrence rendra une nouvelle décision sur la fusion entre Canal+ et son ancien rival de la télévision par satellite, TPS.
Et pourquoi ne pas exiger que Canal+ n’impose pas la vente l'ensemble de son bouquet, afin de permettre l'abonnement par chaine ?
Dernière modification par Hammett (27-05-2014 10:16:38)
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Il ne tient qu'à l'Autorité de la Concurrence de mettre une pression suffisante sur Canal+. Sa situation de monopole n'est pas davantage tolérable. Les conditions de la fusion avec TPS ont été bafouées et cela mérite une punition à plus long court. Il faut savoir arrêter de se moquer du monde ...
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Brèves du sport business et des médias - N° 12
C'est sur. Même si il vient très tard, le retour du bâton n'est pas une surprise. Reste à voir jusqu'ou ira la réplique qui permettra à Canal+ de ne pas être en position de monopole indétronable sur la TV payante.
Pour SFR, le site du quotidien Les Echos (03/07) précise :
"L'opérateur SFR va engager un plan de départs volontaires dans le cadre d'une réorganisation de ses activités destinée à dégager près d'un milliard d'euros d'économies pour tenter de faire face à la guerre des prix sur le marché français du mobile.( ...)
Outre, la réduction des effectifs, le plan de réorganisation prévoit également une refonte des offres pour répondre à la segmentation du marché entre les clients à la recherche de petits prix et les abonnés demandeurs d'une qualité élevée de services.
"Ce qui a été annoncé c'est un renforcement de la bipolarisation entre le low-cost et les offres à plus forte valeur avec une réduction du nombre d'offres à prévoir à partir de la rentrée et des mois qui suivent" a-t-on dit de source syndicale.
1 milliard : la saignée est importante ! Pour les offres, wait and see, mais que peut faire SFR si des économies doivent être effectuée ?
Dernière modification par Hammett (27-05-2014 10:17:04)
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Bon courage à SFR parce que haut de gamme est lié à service et ce positionnement est déjà occupé par Origami en terme d'image. Il reste à voir ce qui va singulariser les offres SFR par rapport à Origami. Qu'est-ce qu'ils entendent par haut de gamme aussi ?
Mystère ç
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