Brèves du sport business et des médias - N° 75
Coupes d’Europe de Rugby- ERC Cup
L’appel d’offre pour les prochains droits de diffusion TV pour les Coupes d’Europe de rugby a été lancé par l'European Professional Club Rugby (EPCR) avec un prix minimum de 27 millions d'euros par saison contre 14 millions actuellement (France TV, Canal+ et Eurosport). L'appel d'offre est divisé en quatre lots différents. Les candidats devait remettre leur offre le 18 juin et devait le faire pour l’ensemble des lots.
BeIn Sports va-t-il participer à cet appel d’offre ? Alors que la chaine a été évincée lors de l’attribution des derniers droits de diffusion du Top14 obtenus par Canal+ pour 71 millions d’euros par an. La Ligue Nationale de Rugby (LNR) devrait donner sa réponse aujourd’hui.
Sources : Mediasportif (30/05), Rugbyrama (30/05).
Droits tv internationaux de Ligue 1
la Ligue de football professionnel (LFP) a attribué les droits internationaux de la Ligue 1 pour les années 2018 à 2024 à beIn Sports. La Chaine va verser un minimum garanti de 480 millions d’euros à la LFP, soit un montant annuel de 80 millions d’euros. Il s’agit d’une hausse spectaculaire de 146% par rapport au contrat actuel (jusqu’en 2018), qui prévoit un versement de 32,5 millions d’euros par an. De surcroît, beIN Sports va consentir, dès la saison prochaine, une avance de 10 millions d’euros pendant quatre ans à la LFP.
Source : L’Equipe (30/05).
beIN Sports
Selon un institut – Kantar Sport (L’Equipe, 30/06) – beIn Sports aurait gagné 864 000 clients durant la Coupe du Monde de Football. Cela ferait donc un peu plus de 2,614 000 millions de clients. Reste à confirmer ce chiffre et à savoir combien resteront une fois la Coupe du Monde terminée. Belle réussite toutefois.
Hors ligne
L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin mars 2014. Ces statistiques permettent de faire le point sur les revenus des opérateurs.
Au premier trimestre 2014, sur le marché de détail, les services mobiles hors taxes et hors ventes de téléphones ont pesé 3,41 milliards d'euros, en baisse de 13,4% sur un an, (après une baisse de 14% entre fin 2012 et fin 2013) contre 3,69 milliards pour les services fixes (-1,9%). Le croisement des deux courbes s'est opéré fin 2013 et s'est amplifié.
La téléphonie mobile avait dépassé le fixe (téléphonie et Internet) pour la première fois au premier trimestre 2005. Ce que notait l’ARCEP lors de sa dernière publication : "le revenu (...) baisse de 14% pour les services mobiles par rapport à 2012. Le revenu trimestriel des services fixes est redevenu, pour la première fois depuis le début 2005, supérieur à celui des services mobiles.".
Le revenu des services mobiles est en recul depuis le deuxième trimestre 2011. Est-ce la revanche du fixe ou plus simplement une victoire par défaut ?
Pour rappel, en prenant en compte les résultats publiés par Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR. Sur l’ensemble de l’année 2012, il y avait eu un recul du chiffre d’affaire de 2,5 milliards d’euros : SFR pour 895 M€, Bouygues pour 515 M€ et Orange pour 1,129 M€, compense par un gain d’un milliard.
Sur l’année 2013, il y avait une baisse du chiffre d’affaire total de 3 milliards, soit 1,413 milliards pour Orange, 562 millions pour Bouygues et 1,1 milliard pour SFR et un gain de 600 millions pour Free...La tendance pourrait s'amplifier en 2014, avec la "guerre" des prix lancée par Bouygues Telecom. Une des conséquences est la restructuration en profondeur du secteur.
Hors ligne
L’actualité autour du rachat (ou du non-rachat) de Bouygues Telecom a rebondit en fin de semaine dernière.
C’est d’abord Stéphane Richard (Le Figaro, 05/07), qui a déclaré lors d’un forum économique à Aix, que Orange : "n'exclut pas de revenir sur le dossier Bouygues, mais uniquement si on le sollicite (…) Est-ce qu'on peut revenir dans le jeu? Oui, bien sûr, mais pas comme architecte, pas comme arrangeur (…) D'un point de vue concurrentiel, nous ne prendrons pas le risque de repartir sur ce dossier. Mais si quelqu'un d'autre décide de le faire et nous sollicite pour, peut-être, permettre d'élaborer une offre qui peut satisfaire Bouygues, bien sûr qu'on regardera".
Un appel du pied à Free ? A SFR/Numericable ? Un encouragement à Martin Bouygues ? Du poker menteur ?
Enfin, une passe d’arme s’est déroulée entre Martin Bouygues et L’ARCEP via son président Jean-Ludovic Silicani.
Morceaux choisis (Zdnet, 07/07) de Martin Bouygues : "L’Arcep a fait une erreur d’analyse lors de l’attribution de la quatrième licence (…) Le bilan aujourd'hui est lourd. Aucun bilan chiffré précis et exhaustif n'existe (…) Y a-t-il eu une véritable étude d’impact de menée avant l’arrivée d’un nouvel opérateur mobile ? Je me le demande vu la situation. Pourtant, j’ai eu l’occasion de fréquenter d’autres régulateurs dans d'autres secteurs d’activité. Eux conduisent de vraies études avant de prendre des décisions structurantes (…) L’Arcep dit qu’elle n’est pas compétente sur les questions d'itinérance. On se moque du monde ! Qui régule le régulateur aujourd’hui ? Il faut que l’Etat assume ses responsabilités".
Martin Bouygues n’a pas tort sur le manque d’étude d’impact lors du lancement du quatrième opérateur. Mais cette étude aurait-elle été à charge ? Pas sûr du tout…’autre part, il serait bon que Martin Bouygues donne les autres régulateurs. Sont-ils en France ? D’autre part, le plan de réduction des prix sur le fixe et le mobile aurait aussi pu être lancé plus tôt.
Morceaux choisis (Lettre hebdo Arcep n°154, 04/07) de Jean-Ludovic Silicani : sa réponse porte essentiellement sur la demande de Bouygues : qui régule le régulateur. Pour lui, il y a le Parlement, le Gouvernement et les tribunaux lorsque les décisions de l’ARCEP sont contestées en justice. Sa conclusion est plutôt cinglante : "Pour autant, le régulateur doit décider en toute indépendance et ne doit donc pas être " capturé par un opérateur ", selon l'expression consacrée par les économistes. Parfois, quand un opérateur tente vainement de capturer un régulateur, il s'essaye à le faire indirectement en menant une intense action de lobbying auprès du Gouvernement et du Parlement. L'expérience montre, en tout cas dans le secteur des télécommunications, que les pouvoirs publics ont la lucidité et la sagesse d'être peu sensibles à ces pratiques, qui se révèlent, le plus souvent, contreproductives.".
La défense est incontestable et juste ! Toutefois, l’ARCEP ne peut pas se défausser sur la situation des télécoms. Il a aussi sa part de responsabilités qu’il ne peut complètement passer sous silence. L’arrivée du quatrième opérateur a mis en difficulté Bouygues Telecom, mais aussi les Mvno, mais aussi de larges secteurs de la sous-traitance. Il y a aussi des conséquences sociales qui sont brutales. Les textes et les procédures sont appliquées certes, mais il n’est pas interdit de voir plus loin, sinon, c’est Kafka…
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L’ARCEP (le régulateur du secteur des télécoms) vient de publier ses chiffres définitifs concernant le haut et très haut débit. Ils sont arrêtés à fin mars 2014. Ces statistiques permettent de faire le point sur la facture moyenne mensuelle par client.
La facture moyenne (hors taxes):
L’historique de l’évolution de la facture moyenne mensuelle sur le fixe et le mobile.
Le lancement de la 4G n’a pas permis d’endiguer cette baisse. Elle est juste moins pire. Pour les revenus du fixe, La récente « guerre » déclenchée par Bouygues va-t-elle avoir une incidence notable ? Réponse dans quelques mois.
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Xavier Niel ne s’était pas exprimé publiquement sur une possible consolidation autour de Bouygues telecom. C’est fait (Zdnet, 08/07) : "On est ravis d’un marché à quatre acteurs, on adore la concurrence. Donc quand on aime la concurrence, on n’a jamais envie que le marché se concentre (…).
Maintenant il y a un certain nombre d’acteurs qui pour des raisons qui leur sont propres, ont envie que le nombre d’acteurs diminue, soit par ce qu’ils souhaitent acheter un acteur, soit par ce que certains acteurs souhaitent se vendre, par ce qu’ils n’ont plus de croissance, par ce qu’ils ont fait des erreurs stratégiques.
(Free) se doit de regarder ce qu’il ce passe sur ce marché (…) quand quelque chose bouge, on est toujours là, et toujours disposé à participer à toutes opérations de consolidation sur ce marché là".
Pas besoin de décryptage, le propos de Xavier Niel est assez clair et comme souvent juste assez humiliant. La presse a évoqué une offre de Free de 5milliards d’euros pour s’offrir Bouygues Telecom, alors que Bouygues en demanderait au moins 8 milliards. Orange de son coté fait la pause et ne devrait replonger qu’en soutien mais plus en leader. Son offre était de 6 milliards.
Pour que l’opération se fasse, il va falloir que Bouygues baisse son prix et que le(s) repreneur(s) y mette(nt) un peu plus. Pour Free, il va s’agir d’être cynique jusqu’au bout et d’attendre que Bouygues s’enfonce un peu plus.
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Bonsoir,
Avec la 4G qui est incluse sans supplément de prix a tous les forfaits de ses abonnés, la refonte totale et les nouveaux forfaits à venir je ne pense pas que Bouygues pense encore a un quelconque partenariat où revente de Bouygues a qui que ce soit.
Bouygues va continuer son petit bout de chemin en se refaisant une forme financière avec des changement en profondeur (restructuration interne et forfait plus adapté a la demande) et le marché est et va rester a 4 opérateurs.
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En direct du prétoire – N°5 –
Orange et SFR
C‘est une vieille histoire qui concerne Orange et SFR. En décembre 2012, Suite à une saisine de Bouygues Telecom, l’Autorité de la Concurrence avait notifier une amende de 180 millions d’euros à Orange et pour avoir créé un effet « club » sur certaines offres datant de 2005 et plus commercialisés depuis ( Le Figaro, 12/2012). A l’époque cela permettait de ne pas appliquer les fortes terminaisons d’appels à ses propres clients, mais seulement à la concurrence.
Le tableau (Les Echos, 12/2013) publié ci-dessous rappelle la structure des appels à partir d'un mobile et "l'effet club" est semble-t-il une réalité réelle pour beaucoup de clients. .
Les deux opérateurs avait fait appel et la Cour d’Appel de Paris vient de rendre son jugement. Finalement la Cour d’Appel a demandé avis à Bruxelles sur "les questions économiques et juridiques présentées par l'affaire" (b]bfmtv[/b], 20/06). Cette demande avait été proposée par SFR. Il y a quelques jours, SRR, la filiale réunionnaise de SFR vient d’être condamnée pour le même motif.
Devant la cour d'appel, SFR et surtout Orange ont violemment contesté la décision de l'Autorité de la concurrence, parlant de "méthode aberrante et arbitraire", "calculs trompeurs", "multiples erreurs de fait", "excès de pouvoir", "violation du principe d'impartialité et de loyauté"...
C’est une première juridique qu’un Tribunal demande un avis directement à la Commission Européenne. La décision est attendue pour les prochains mois. Au nom de la concurrence, ce serait étonnant que la Commission déjuge les décisions précédentes.
Free
L'opérateur Free et sa maison mère Iliad ont été condamnés jeudi respectivement à 50.000 et 25.000 euros d'amende pour pratique commerciale trompeuse, pour avoir affirmé à tort que les appels de ses clients vers l'étranger étaient illimités. Les faits concernent la période de mai 2009 à mai 2012 (Le Figaro (10/07). Free va-t-il faire appel ?
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L'ARCEP et l'Autorité De La Concurrence se font la "gueguerre" depuis des années et l'ADLC vient d'en remettre une couche sur le contrat d'itinérance d'Orange (La Tribune, 11/07). Pour l'ADLC, le problème semble être surtout l'ARCEP.
"L'itinérance doit prendre fin, en 2016 voire 2018. Comment ? Il faut que l'Arcep mette en demeure Free avant l'échéance réglementaire, il faut anticiper et ne pas attendre le dernier moment, pour vérifier qu'il est sur la bonne trajectoire d'investissement (...) Mais nous avons émis des doutes et des craintes sur la pérennisation de l'itinérance, qui crée une situation de dépendance financière d'un côté et stratégique de l'autre. (il ne s'agit) pas de supprimer la licence. en mettant en demeure Free de façon anticipée, avant janvier 2015.".
Pour L'ADLC, la balle est du coté de l'ARCEP : "Nous n'avons vu aucune étude à la suite de cette proposition, aucune proposition concrète, aucune réunion menée par le régulateur pour mettre en place le calendrier et la méthodologie que nous avons suggéré. Nous sommes déçus que rien n'ait été fait depuis un an. C'est un peu dommage (...) On aimerait que ce soit au moins expertisé. Réfléchir à une méthodologie pour envisager une extinction progressive par plaques régionales de l'itinérance, c'est un travail qui ne peut être mené effectivement que par l'Arcep".
La charge de l'ADLC n'est pas nouvelle et la dernière salve date du mois de juin lors d'un colloque organisé par Les Echos. L'ARCEP a même lancé une enquête, et elle : "vérifie que Free est bien sur une trajectoire d'investissement pour tenir ses obligations de couverture de 75% de la population à une échéance très proche, janvier 2015 : c'est demain matin (ajoutant) A ce stade, on ne sent pas d'enthousiasme à accélérer le calendrier (d'extinction de l'itinérance) chez l'opérateur qui en tire des revenus significatifs (...) Dès 2015, il faudra regarder dans le détail cette extinction par plaque à partir de 2016 ou 2018".
Pour l’ARCEP, le contrat d’itinérance 3G entre Orange et Free est un accord de droit privé et n’est pas de son ressort. Pour le régulateur, sa seule mission est de vérifier que Free est dans les clous sur la couverture tel que prévue dans sa licence.
Pour rappel, la procédure de mise en demeure de l'ARCEP ! Même si elle décide de l'appliquer (mais elle n'a pas encore tous les pouvoirs pour le faire), c'est quand même du light.
Billevesées ? Malaise profond entre régulateur ? Bon, ces deux là ne devraient pas s'envoyer des cartes postales de leurs vacances. Les devoirs de vacances vont être à l'ordre du jour.
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Bonjour tout le monde,
FreedomPop: l'opérateur arrive en France pour concurrencer Free..........mais sans doute pas que ...
Source Selon les informations de BFM Business, l'opérateur américain FreedomPop va arriver bientôt en France. Et il va proposer des forfaits entièrement gratuits.
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Ah oui...Quand même !! (N°33)
Récapitulatif du marché des tablettes
Comme sur le marché des Smartphones, il y a Apple et Samsung et le reste du monde. Sur la tablette, c’est toujours Apple qui domine le marché, mais il perd du terrain. Le marché est lui en forte croissance.
Sur le premier trimestre, la progression n’est plus que de 3,9% en un an, alors qu’elle était de 28,2% au quatrième trimestre 2013, selon une estimation d’IDC. L’essor des smartphones à grand écran et un moindre renouvellement pourraient expliquer ce ralentissement.
Au total 50,4 millions de tablettes ont été écoulées dans le monde au cours des trois premiers mois de l'année.
Le groupe américain Apple conserve la première place avec 16,4 millions d'iPad vendus, soit 32,5% du marché. Sa part de marché est toutefois en baisse comparé à début 2013, où il affichait encore une part de 40,2%, de même que par rapport au dernier trimestre 2013 où il représentait 33,8% du marché.
Le numéro deux du marché, le sud-coréen Samsung, pointe à 22,3% avec 11,2 millions de tablettes vendues. C'est en recul sur un an (32%) mais mieux qu'au trimestre précédent (18,8%).
Le distributeur en ligne Amazon, dont le Kindle Fire avait enregistré de bonnes ventes de Noël, est retombé de la troisième à la cinquième place, avec seulement 1 million d'unités vendues au premier trimestre contre 5,8 millions sur les trois mois précédents, et une part de marché ramenée de 7,6% à 1,9%. Il a été dépassé par les groupes taïwanais Asus et le chinois Lenovo, qui s'adjugent respectivement au premier trimestre 5% et 4,1% du marché mondial.
Dernière modification par Hammett (14-07-2014 08:17:32)
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Avant de partir faire bronzette, Bruno Lasserre – le président de l’Autorité De La Concurrence – a donné un bilan de l’action de l’ADLC sur les 12 derniers mois. Il est également revenu de nouveau sur la consolidation dans les télécoms (Les Echos, 10/07)et la position de l’ADLC.
SFR/Numericable
"Un examen approfondi devrait être décidé à la fin du mois, et les travaux nécessaires pour mesurer l’impact concurrentiel de ce rapprochement débuteront dans la foulée.
Le collège de l’Autorité se réunira ensuite au mois d’octobre pour examiner le diagnostic établi et les remèdes éventuels qui seront proposés. La décision finale sera prise à l’automne. Les sages de la rue de l’Echelle donneront dans le même temps leur avis sur le rachat de Virgin Mobile par Numericable.".
Tout devrait être réglé avant la fin de l'année.
Vente de Bouygues
Alors qu’en Allemagne, Autriche et en Irlande le nombre d’opérateurs va passer de 4 à trois en échange d’une plus grande ouverture aux Mvno, Pour Bruno Lasserre, il y a "des facteurs communs entre les différents pays de l’Union, mais les entreprises elles-mêmes sont particulières (...) Il faut donc adapter les remèdes pratiqués à la spécificité de notre marché (...) La consolidation donnera de toute façon de nouveaux avantages concurrentiels aux Mvno".
Sur BfmTv (10/07) il est revenu plus en détails sur la situation : cela "imposerait d'importantes concessions d'Orange (...) C'est une configuration inédite en Europe. Il n'y a pas eu [jusqu'à présent] de consolidation autour du leader (...) Ce n'est pas à moi de décider s'il doit y avoir fusion. Je n'ai pas à dire s'il faut revenir à trois opérateurs. Je n'ai pas de préférence". Pour lui, ce qui compte avant tout, c’est l’animation du marché.
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Brèves du sport business et des médias - N° 76
Dans la guerre des droits tv à laquelle se livrent Canal+ et beIN Sports, le magazine l’Equipe du 19 avril a publié un récapitulatif des forces en présence.
Au fil du renouvellement de différents droits, BeIn Sports augmente sa facture de 27% à partir de 2016, pour Canal+, l’augmentation va être de 26%. En proportion, les droits de BeIN Sports vont continuer à représenter 48% de ceux de Canal+
Le site Electron Libre (25/02), annonçait que les abonnements individuels aux chaines Canal+ seraient de 4,2 millions sur un total de 6,1 millions d’abonnés individuels, le reste, soit 1,9 millions étant des abonnés à CanalSat. Avec les professionnels, Canal+ et CanalSat comptent environ 9,5 millions de clients en France. Avant la Coupe du Monde, beIN Sports était à 1,7 million d’abonnés et pourrait avoir dépassé les 2 millions de clients.
A titre de comparaison, à noter quelques chiffres sur le nombre de clients à une offre de tv payante.
En Angleterre, BT Sport compte 2,5 millions et Sky Sport 10,5 millions.
En Allemagne, Sky Deutschland compte 3,7 millions.
En Italie, Sky Italie compte 4,7 millions et Mediaset compte 2,2 millions.
En Espagne, Gol T compte 240 000 clients et Canal+ Espagne (pas de liens avec Canal+, propriété de Telefonica) compte 1,6 millions. Plus de détails à lire ici (Le Figaro, 19/04).
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Le quadruple-play se développe doucement mais surement. C’est ce qu’a mesuré l’ARCEP au cours de l’une de ses enquêtes annuelles. Ces derniers chiffres datent de juin 2013 et montrent que 45% des abonnements seraient concernés, contre 30% en juin 2012. 2014, sera-t-elle l’année ou ces offres convergentes deviendront majoritaires ?
De plus, pour 34% des abonnements, cela s’accompagne d’une réduction de la facture. Que l’abonnement fixe ou mobile soit lié ou non.
Le rachat de SFR par Numericable devrait augmenter ces chiffres, Numericable se proposant de développer les offres convergentes fixe/mobile avec l’arrivée du très haut débit.
Chez Orange, le nombre de clients avec une offre Open est de 5,163 millions au 31 mars. C’est le toujours le moteur de croissance d’Orange. 4 ans après son lancement, Open représentent 50,9% de sa base clientèle.
Chez Free, au 31 mars selon les dernières indications publiées, cela pourrait représenter +/- 50% des 5,711 millions de clients, soit un total de 2,920 millions de clients.
Chez SFR, au 31 mars, cela représente 2,483 millions sur un total de 5,252 millions, soit 47,3% de sa base clientèle.
Chez Bouygues, pas de chiffres, mais Bouygues s’étant beaucoup développé avec Idéo, cela doit représenter une bonne partie de ses 2,113 millions de clients actuels.
Dernièrement La Poste Mobile annonçait 50 000 clients ayant un abonnement fixe et mobile, cela ne représente que 5% de sa base clientèle. Faut dire, que c’est une offre peu mise en avant.
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Brèves du sport business et des médias - N° 77
Droits TV du Calcio
La Ligue italienne a mis en vente (Mediasportif, 29/06) les droits tv de la Serie A en Italie pour la période 2015-16 à 2017-18. Ce nouveau contrat devrait rapporter à la ligue italienne environ 945 millions d’euros par an (573M€ de la part de Sky et 373M€ de Mediaset), soit environ 114 millions d’euros de plus que le précédent. Il reste encore deux lots à vendre dont les droits mobiles et internet.
Il faut rajouter les droits internationaux qui rapportent 100 millions par an, soit un total de 1,045 milliard. En France, jusqu'en 2015, beIN sports et Canal+ payent 22 millions par an (avec les droits de la Bundesliga) pour la diffusion du Calcio.
Cela en fait le deuxième championnat le plus cher. A titre de comparaison, le premier championnat est la Premier League anglaise. Le marché intérieur lui rapporte 1,350 milliard et les droits internationaux près de 800 millions d’euros, soit un total de 2,150 milliards. En France, pour le diffuser, Canal+ paye 50 millions par an jusqu’en 2016.
En France, pour rappel, la LFP va recevoir 748,5 millions au lieu de 628 millions dans l’accord précèdent. Les droits à l’international vont passer de 32,5 millions actuellement à 80 millions à partir de 2018. A partir de 2018, le total sera de 828,5 millions d’euros par an.
Top 14
Le feuilleton rebondit. Comme annoncé il y a quelques semaines, beIN Sports avait saisi l’Autorité de la concurrence contre la Ligue Nationale de Rugby (Les Echos, 18/03), car la chaîne contestait l’attribution à Canal+ des droits télévisuels du championnat de France de rugby.
Sans appel d’offres, la chaîne cryptée avait en effet obtenu l’exclusivité de la compétition pour les cinq saisons à venir, moyennant 355 millions d’euros. En janvier, BeIN Sports avait prévenu qu’elle se réservait "le droit d’intenter toutes les actions pour faire valoir ses droits, (regrettant) l’absence de respect d’une procédure transparente de mise en concurrence équitable et loyale".
Selon Le Figaro (10/07) : "L'autorité de la concurrence va rendre d'ici à la fin du mois de juillet une décision « importante » concernant la guerre entre BeIn sports et Canal+ sur des droits sportifs.".
De quoi remettre en cause la "procédure d'attribution" ? Ou de la limiter dans le temps et d'arrêter le "maquignonnage" ?
Enfin, les droits tv de la Coupe d’Europe de Rugby n’ont toujours pas été attribués. Les dernières nouvelles indiquaient que le prix de réserve de 27 millions demandé par la LNR n’avait pas été atteint, malgré les offres de France TV, Canal+ et beIN Sports.
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L’Autorité De La Concurrence souhaite que l’ARCEP mette en demeure Free sur l’itinérance qui lie Free à Orange sur la 2G et la 3G (La Tribune, 11/07) : "L'ARCEP peut mettre en demeure Free. Nous regrettons que rien n'ait été fait depuis notre avis. (…) Ce n'est pas le rôle de l'Autorité de la concurrence, c'est un travail de régulation".
Réel coup de semonce ou billevesées ? Quels sont les arguments des uns et des autres ? Qu’est-ce qu’une mise en demeure ?
Première partie : les arguments de l'ADLC et de l'ARCEP.
Du coté de L’ADLC
Pour appel, l’Autorité de la concurrence a rendu un avis en mars 2013 (Communiqué de presse, l’avis) sur le sujet.
Sur la 2G, l'itinérance court jusqu’en janvier 2016, mais pour l'Autorité de la Concurrence ce sera modulable en fonction de l’état du parc : "C’est à l’aune de cette évolution qu’il conviendra d’apprécier s’il est approprié de demander à Free de réaliser la migration de son parc avant les autres opérateurs, ou si une solution d’itinérance 2G encadrée est moins susceptible de fragiliser la dynamique concurrentielle."
Pour la 3G, c’est 2018, mais c'est dénonçable par un signataire (Free et/ou Orange) à partir de 2016. Selon les termes de sa licence, Free s’est engagé à couvrir, par son réseau propre, 75% de la population dès 2015 et 90% en 2018. Il devrait donc de lui-même demander à sortir de l’itinérance au fil de l’eau.
"L'itinérance doit prendre fin, en 2016 voire 2018. Comment ? Il faut que l'ARCEP mette en demeure Free avant l'échéance réglementaire, il faut anticiper et ne pas attendre le dernier moment, pour vérifier qu'il est sur la bonne trajectoire d'investissement (...) Mais nous avons émis des doutes et des craintes sur la pérennisation de l'itinérance, qui crée une situation de dépendance financière d'un côté et stratégique de l'autre. (il ne s'agit) pas de supprimer la licence en mettant en demeure Free de façon anticipée, avant janvier 2015.".
Pour L'ADLC, la balle est du coté de l'ARCEP : "Nous n'avons vu aucune étude à la suite de cette proposition, aucune proposition concrète, aucune réunion menée par le régulateur pour mettre en place le calendrier et la méthodologie que nous avons suggéré. Nous sommes déçus que rien n'ait été fait depuis un an. C'est un peu dommage (...) On aimerait que ce soit au moins expertisé. Réfléchir à une méthodologie pour envisager une extinction progressive par plaques régionales de l'itinérance, c'est un travail qui ne peut être mené effectivement que par l'ARCEP".
Du coté de L’ARCEP
Pour l’ARCEP, le contrat d’itinérance 3G entre Orange et Free est un accord de droit privé et n’est pas de son ressort. Pour le régulateur, sa seule mission est de vérifier que Free est dans les clous sur la couverture tel que prévue dans sa licence.
L’ARCEP vient de lancer une enquête et "vérifie que Free est bien sur une trajectoire d'investissement pour tenir ses obligations de couverture de 75% de la population à une échéance très proche, janvier 2015 : c'est demain matin", ajoutant : "A ce stade, on ne sent pas d'enthousiasme à accélérer le calendrier (d'extinction de l'itinérance) chez l'opérateur qui en tire des revenus significatifs (...) Dès 2015, il faudra regarder dans le détail cette extinction par plaque à partir de 2016 ou 2018".
L’ARCEP vient également d’ouvrir une enquête concernant le déploiement de son réseau mobile 3G : "L'Autorité a décidé l'ouverture d'une enquête afin de s'assurer que Free Mobile met en œuvre tous les moyens nécessaires à l'atteinte de son obligation et d'évaluer la réalité d'éventuels obstacles au déploiement".
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L’Autorité De La Concurrence souhaite que l’ARCEP mette en demeure Free sur l’itinérance qui lie Free à Orange sur la 2G et la 3G (La Tribune, 11/07) : "L'ARCEP peut mettre en demeure Free. Nous regrettons que rien n'ait été fait depuis notre avis. (…) Ce n'est pas le rôle de l'Autorité de la concurrence, c'est un travail de régulation".
Réel coup de semonce ou billevesées ?
Deuxième partie : Qu’est-ce qu’une mise en demeure ? Quelles pourraient être les suites ?
Mise en demeure : c’est quoi ?
La mise en demeure de l'ARCEP est la première étape avant une éventuelle sanction :
"Lorsqu’elle constate qu’un opérateur est susceptible d’avoir commis un manquement aux obligations qui s’imposent à lui en vertu du code des postes et communications électroniques (CPCE) ou d’une décision d’attribution de fréquences, l’Autorité peut décider de faire application de l’article L.36-11 du CPCE. Deux étapes sont à distinguer.
Après avoir reçu les observations de l’opérateur, et si le manquement en cause persiste, l’ARCEP ne prononce pas immédiatement une sanction. Elle ne peut, dans un premier temps, que mettre en demeure l’opérateur de faire cesser son manquement dans un délai déterminé.
C’est seulement si l’opérateur ne respecte pas cette mise en demeure préalable dans le délai fixé que le collège de l’Autorité, après notification des griefs et audition des représentants de l’opérateur, peut décider, en fonction de chaque situation particulière, de prononcer une sanction.".
En décembre 2009, Orange et SFR avait été mis en demeure par l’ARCEP pour non respect de leurs engagement concernant la couverture 3G.
Orange France couvrait 87%, SFR 81% et Bouygues Telecom 80% de la population métropolitaine en 3G. L’ARCEP avait mis en place un calendrier de suivi précis du taux de couverture qui se terminait en décembre 2013. Les opérateurs avaient obtempéré et cela n’avait pas été plus loin.
Le bilan de l’ARCEP au 1er juillet 2012, indique que les trois opérateurs de réseaux 2G (Orange France, SFR et Bouygues Telecom) couvrent chacun plus de 99% de la population. En 3G, Orange France et SFR couvrent plus de 98% de la population, Bouygues Telecom près de 95% et Free Mobile 37% de la population.
Le bilan au 1 juillet 2014, les trois opérateurs de réseaux 2G (Orange France, SFR et Bouygues Telecom) couvrent chacun entre 99,1% et 99,7% de la population. En 3 G, Bouygues couvre 96,5%, Orange et SFR 99%.
Alors ?
Même si L’ARCEP voulait passer à l’étape sanction, elle ne le pourrait pas. L’ARCEP a récemment rappelé qu’elle n’avait toujours pas le pouvoir de sanction (c'est en attente de publication des décrets d'application) depuis que le Conseil d’Etat lui a interdit il y a un an et à ce jour ne peut donc pas sanctionner un opérateur.
Il est de notoriété publique que les rapports entre l’ADLC et L’ARCEP sont parfois tendus. L’itinérance de Free en est la démonstration. Le sujet devrait alimenter la chronique pendant encore quelques mois. Toutefois, si Bouygues Telecom était vendu et si Free venait à récupérer un réseau et des fréquences, nul doute que le calendrier serait revu.
La philosophie de la régulation n’est pas de taper fort lorsque le marché est concurrentiel. Une mise en demeure peut éventuellement affecter l’image d’un opérateur, mais de là à affecter sa part de marché, il y a de la marge. L’exemple de SFR et d’Orange en 2009 en est l’exemple.
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Brèves du sport business et des médias - N° 78
L’Equipe (24/04) a publié un récapitulatif des droits TV. Il y a ceux déjà attribués pour quelques années et ceux qui viennent à échéance.
Football :
Serie A : 2012-2015 (beIN Sports/C+)
Liga : 2012-2015 (beIN Sports)
Bundesliga : 2012-2015 (beIN Sports/C+)
Premier League : 2013-2016 (C+)
MLS : 2015 (C+)
Coupe d’Afrique des Nations : 2015 (C+)
Coupe de la Ligue 2012 - 2016 (FTV)
Ligue 1 : 2016-2020 (C+/beIN Sports)
Ligue des Champions : 2015-2018 (C+/beIN Sports)
Europa League : 2015-2018 (beIN Sport + 1 match/j sur W9)
Equipe de France Matchs amicaux et de qualification : 2014-2018 (TF1)
Espoirs et Equipe de France Féminine : 2014-2018 (D8/D17)
Coupe de France : 2014-2018 (FTV, Eurosport)
Rugby :
H Cup : en attendant la refonte de la compétition pour 2014-2015 (FTV, C+) et Amlin Challenge Cup (FTV, Eurosport)
Pro D2 : 2016 (FTV, Eurosport, C+)
Tournoi des 6 Nations : 2017 (FTV)
Top 14 : 2014-2019 (C+)
Basketball :
Equipe de France : 2015 (C+)
NBA : 2016 (beIN Sports)
Euroligue : 2017 (beIN Sports)
Pro A : 2017 (C+)
Coupe de France : 2017 (C+)
Semaine des As : 2017 (C+)
Tennis :
Open Australie : 2012-2016 (Eurosport)
US Open : 2012-2017 (Eurosport)
Masters 1 000 et 500 : 2014-2018 (beIN Sports, sauf Bercy et Monte Carlo sur C+)
Wimbledon : 2014-2018 (beIN Sports)
Roland Garros : 2014-2018 (FTV, Eurosport)
Cyclisme :
Vuelta : Eurosport jusqu'en 2015
Tour des Flandres: France Télévisions et Eurosport jusqu'en 2016
Courses italiennes UCI Pro Tour : Milan San Remo, Tirreno-Adriatico, Giro et le Tour de Lombardie 2016 (beIN Sports)
Tour de France : 2020 (FTV, Eurosport)
Paris-Nice, Critérium du Dauphiné, Paris Roubaix, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège : France Télévisions jusqu'en 2020 et Eurosport jusqu'en 2019
Formule 1 : 3 saisons 2013-2015 (C+)
Handball
Matches des équipes de France masculine et féminine, championnat de France féminin et Coupe de la Ligue féminine : 2017 (C+)
Ligue des Champions (H/F) : 2017 (beIN Sports)
Championnats du monde 2015 et 2017 (H et F) (beIN Sports)
D1 France et coupe de la Ligue : 2014-2019 (beIN Sports)
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Salut Hammett.
En gros, va falloir sortir le porte-monnaie si on veut suivre du sport dans son canapé...
Allez, bonnes vacances à toi.
Cordialement.
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Espiègle, voit l’esprit joueur, Bfmtv (13/07) a ressortit quelques textes signés Bouygues Telecom au sujet de la concurrence et de l’introduction d’un nouvel entrant. En l’occurrence, lorsque que le nouvel entrant était lui-même, pas Free…Le discours pourrait être celui du dernier entrant (sans le coté suragité) ou de l’ARCEP…
C’est un texte de 2006 et destiné à l’Union Européenne. Florilège.
"Les derniers entrants sont les garants d’une concurrence effective pérenne sur le marché de la téléphonie mobile. Ce constat a conduit les régulateurs à introduire systématiquement de nouveaux acteurs sur le marché à l’occasion de chacune des évolutions technologiques. Tout marché sur lequel seuls deux acteurs sont présents conduit naturellement à l’établissement d’un cosy monopoly, où les prix restent élevés et la concurrence quasi inexistante"
"Les derniers entrants ont largement contribué à la baisse des prix de la téléphonie mobile. Ils ont régulièrement joué le rôle d’agitateur. Ils ont également massivement contribué à l’emploi et à l’innovation"
"Il appartient au régulateur de tenir le plus grand compte de la situation particulière des derniers entrants, de leur fragilité et des risques pesant sur leur pérennité"
Comme on dit au cinéma : "Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.".
Petite séquence détente (au second degré).
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Avant la publication des chiffres du deuxième trimestre 2014, un rappel sur les chiffres arrêtés au 31 mars 2014.
Première partie : haut et très haut débit
1 - Calendrier de publication des résultats du deuxième trimestre 2014
Orange, le 29 juillet (avant bourse).
Numericable, le 5 août (avant bourse).
SFR, le 28 août (avant bourse).
Bouygues Télécom, le 28 août (avant bourse).
ARCEP, le 4 septembre.
Free , ??? (avant bourse).
2 - Nombre d’abonnements haut et très haut débit (chiffres ARCEP)
Sur le très haut débit
Hors FTTH
Hors FTTH, il y a 1,510 000 clients dont 377 000 clients pour Bouygues et donc 1,049 000 pour Numericable, soit une part de marché de 90,4%. Par défaut, le VDSL2 pourrait représenter au maximum 152 000 contre 106 000 clients pour le T1. Mais, il n'y a pas de statistiques spécifiques sur ce segment.
FTTH
Orange annonçait avoir atteint 365 000 clients pour un total de 638 000 abonnements comptés par l’ARCEP, soit une part de marché de 57,2% (59,1% pour le T4, 58,7% pour le T3, 57,6% pour le T2 et 56,4% sur le T1 et 56,0% au T4 2012.
SFR compte 221 000 clients, soit une part de marché de 34,6% (36,5% pour le T4).
En défalquant Orange et SFR des abonnements FTTH recensés par l’ARCEP, il reste 52 000 abonnements, soit une part de marché de 8,2% à se partager donc entre les autres opérateurs, soit sur cette technologie, essentiellement Free et de petits opérateurs locaux.
Récapitulatif sur le très haut débit
- Numericable, 1,049 000 million d’abonnements soit 47,3% du total (50,3% au T4, 55,2 au T3, 56,8% au T2),
- Bouygues Telecom, 377 000 soit 17,0%(17,6% au T4, 18,1% au T3, 18,1% au T2),
- Orange, 365 000 soit 16,5%(15,4% au T4, 14,8% au T3, 13,5% au T2),
- SFR, 221 000 soit 9,9% (9,5 % au T4, 7,6% au T3, 7,1% au T2),
- Autres (dont Free) 204 000 soit 9,2% (7,1% au T4, 4,3% au T3, 4,5% au T2).
Total : 2,216 000 millions d’abonnements.
Source : observatoire de l’ARCEP arrêté à fin décembre 2013.
3 - Récapitulatif calculé à partir des communiqués des FAI
La ligne "autres" est calculée en prenant la différence entre le nombre d’abonnements calculé par l’ARCEP et le nombre total publié par les FAI. Pour les autres FAI, les chiffres sont ceux publiés annoncés lors de la présentation des résultats trimestriels.
4 - Parts de conquête
Quelques statistiques sur les parts de conquête. Cela indique le gain (ou la perte) de nouveaux clients en ADSL et Fibre Optique.
Gain de nouveaux clients sur le premier trimestre 2014
Bouygues : 100 000 soit 39,5% en part de conquête.
Orange : 31 000, soit 12,2%.
Iliad : 71 000 soit 28,1%.
SFR : 43 000, soit 17,0%.
Numericable : 8 000 soit 3,2%.
Total 253 000
Gain de nouveaux clients sur l’année 2013
Iliad : 276 000, soit 30,3% en part de conquête.
Orange : 215 000, soit 23,6%.
SFR : 182 000, soit 20%.
Bouygues Telecom : 168 000, soit 18,5%.
Numericable : 69 000, soit 7,6%.
Total 910 000
Gain de nouveaux clients sur le quatrième trimestre 2013
Bouygues : 72 000 soit 27,3% en part de conquête.
Orange : 62 000, soit 23,5.
Iliad : 60 000 soit 22,7%.
SFR : 48 000, soit 18,2%.
Numericable : 22 000 soit 8,3%.
Total 264 000
5 - Accès à la télévision (chiffres ARCEP)
Spécifiquement, Orange revendique 5,708 000 clients avec un accès actif à la TV. Les autres FAI ne communiquent pas de chiffres.
6 - Bas débit (chiffres ARCEP)
Sur 141 000 clients, Orange en revendique 80 000. Les autres FAI ne communiquent pas de chiffres.
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@Nanonayi : bonnes vacances à toi également
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bonsoir,
un article intéressant de Baptiste Créteur, consultant en stratégie, qui a publié une tribune sur le site Contrepoints, consacrée à l’arrivée de Free dans le Mobile,
http://www.contrepoints.org/2014/07/24/ … s-affaires
bonne lecture
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Oui, enfin faudrait que cela soit plus sérieusement argumenté. Bouygues n'a plus de marges et est quasiment en vente. Ensuite faudrait comparer plus sérieusement la structure de coûts des uns et des autres.
Free est pas au top top sur son déploiement mobile et roupille sur la fibre optique. Il ne dit pas grand là-dessus notre commentateur. Tout n'est jamais tout rose d'un côté et noir de l'autre, non ?
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sans s'appuyer sur un argumentaire chiffré, je trouve son analyse pertinente et juste.
je consulte depuis quelques années les bilans financiers des différents opérateurs et force est de constater que depuis l'arrivée de Free les EBITA subissent peu d'évolution, les Groupes sachant toujours se repositionner pour contenter les actionnaires...
Dans le rôle des "pleureuses" les 3 anciens opérateurs sont césarisés !
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Si tu regardes Bouygues Télécom, les chiffres ne sont plus les mêmes. SFR à baissé et Orange un peu également, l'itinérance permettant d'amortir le choc. On ne peut pas dire qu'il ne s'est rien passé.
L'article est clairement pas argumenté, ni chiffré, un peu hors-sol !
Après, que certains aient mis du temps à s'adapter à l'arrivée de Free Mobile, c'est sur, mais le monde à changé quand même. Après, c'est la même chose avec ceux qui nous disent que le monde des télécoms est en danger, faut toujours rester critique avec les "discours" tout blanc ou tout noir.
Ce sont des chiffres sur l’année 2013.
Le détail
Bouygues Telecom, le ratio (EBITDA / CA) est de 18,9% contre 17,4% en 2012 et 22,2% en 2011.Le plan d’économies a porté ses fruits. Apres le nombre de forfaits, le chiffre d’affaire est un autre indicateur qui démontre que Free est sur les talons de Bouygues.
Free, le ratio (EBITDA / CA) est de 32,1% contre 29,2% en 2012 et 39,3%. Sur le mobile, il est de 9% (il était négatif en 2012) et de 43,7% sur le fixe, contre 41,7% en 2012. Free en est en train de rattraper Bouygues Telecom. Sur les 12 derniers mois, la différence est passée de 2,073 milliards à 917 millions d’euros. L’année 2014, sera-t-elle celle du dépassement ?
Numericable le ratio (EBITDA / CA) est monumental : 46,9% contre 47,5% en 2012 et 44,4% en 2011. Les marges sont là, manque plus que les clients.
Orange France, le ratio (EBITDA / CA) est de 35,6% contre 36,6% en 2012 et 38,4% en 2011. Orange campe à peu prés sur ses positions, les économies et l’accord d’itinérance avec Free permettent de garder le cap. .
SFR, le ratio (EBITDA / CA) est de 27,1% contre 29,2% en 2012 et 31,2% en 2011. SFR a manger sa marge, mais cela lui a permis de recruter assez fortement dans le mobile. Vivendi considère que SFR n’a plus d’avenir dans les télécoms et pourtant SFR reste solide.
Dernière modification par Hammett (27-07-2014 14:50:58)
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